Il parait que ça prend du temps. Qu’il faut savoir être patient.
On me dit de ne pas m’inquiéter, que c’est normal que ça mette un peu de temps à démarrer, que ça va bien finir par arriver.
On me dit aussi qu’il y a de la place pour tout le monde, qu’il suffit de trouver la sienne et que ben parfois, ça peut prendre un petit moment.
Oui. Bon. D’accord.
Je sais bien tout cela. Mais malgré ça, je dois constamment me rappeler que je dois développer un autre rapport au temps.
Pas si simple quand on sait que mon rapport au temps est forcément influencé par le rapport de la société au temps.
Je vous invite d’ailleurs à écouter Christophe Bouton, professeur de Philosophie à l’Université de Bordeaux qui vient de publier « L’accélération de l’histoire. Des Lumières à l’Anthropocène” et qui était invité de la Grande Table des Idées sur France Culture. Il décortique tout ça très bien 😊
Bon, donc… Comment faire à titre individuel pour essayer de ne plus être happée par un rapport au temps délétère ?
La seule chose que j’ai trouvé pour le moment c’est d’afficher cette carte postale bien en évidence pour me rappeler que chaque moment vécu est une opportunité d’observer, d’imaginer, d’apprendre, de m’émerveiller et que même si je suis encore loin de cueillir le jour, j’essaie au moins de poser un regard doux sur ce qui m’entoure 😊
Si jamais vous avez des astuces pour cultiver un rapport au temps plus apaisé, je suis preneuse !!!
