Être le personnage de sa propre fiction.
C’est un peu la version cinématographique du « fake it until you make it ».
Et c’est une technique que j’utilise pour dépasser certains blocages ou certaines peurs.
S’imaginer être la personne que l’on souhaite être, permet, petit à petit de le devenir.
Et d’avoir prise sur le monde qui nous entoure.
Quelque part, ça rejoint le fameux « nous sommes nos choix » de Sartre. Autrement dit, nous sommes à l’image des décisions que nous prenons, de notre façon d’envisager le monde et de notre façon d’interagir avec lui.
Si nous sommes dans la simple observation de ce que nous sommes (ou pensons être), il peut être très difficile d’évoluer (je suis comme je suis et je ne peux pas changer).
Par contre, si nous renversons la situation en se disant que « je suis une autre »😉, un changement peut advenir, vers cet autre qui est en nous, quelque part, peut-être juste à l’état de graine qu’il faut arroser pour qu’elle grandisse.
Quel rapport avec l’illustration me direz—vous (peut-être, si vous avez lu jusque là) ?
En fait, la tradition du koinobori (ce fameux manche à air sur lequel sont accrochées de carpes kois qui flottent au vent) vient d’une vieille légende asiastique selon laquelle certaines carpes kois parmi les milliers qui remontent le Fleuve Jaune au printemps, parvenaient à franchir une cascade tumultueuse, la Porte du Dragon. Elles devenaient alors elle-mêmes des dragons.
Et, je me dis que, peut-être, celles qui y parvenaient étaient celles qui pensaient, avant même de le devenir, comme un dragon😉
Et vous, ça vous inspire quoi tout ça ?
Bon vendredi !