J’ai longtemps essayé de trouver une case dans laquelle me ranger, me blottir, me rassurer.
Un endroit où je pourrais retrouver des gens comme moi.
J’ai lu qu’on pouvait être multi-potentiel, zèbre, souffrir du syndrôme de l’imposteur, manquer de confiance en soi, avoir une haute estime de soi fragile …
Dépasser le besoin d’appartenance
C’est fou ce besoin d’arriver à identifier, à nommer, ce qui « n ‘allait pas chez moi ».
Il fallait que je me trouve une étiquette, une appartenance à revendiquer, un panneau à montrer quand on me demandait « mais pourquoi tu es comme ça, toi ? ».
Pourquoi tu as changé tellement de fois de boulot que ton CV ne rentre plus sur deux pages ?
Je me demande d’où ça vient.
Je me demande si d’autres pensent de cette façon-là 🤨
C’est comme si j’étais si désorientée que j’étais en quête de n’importe quelle boussole pour m’aiguiller.
Je me dis que c’est peut-être les gens comme moi qui font le succès des auteurs de livres de développement personnel.
Ceux qui expliquent si bien comment mieux s’accepter, comment arrêter de se juger, comment être mieux ancré, épanoui au travail et dans sa vie personnelle, performant, inspirant….
Pour créer sa propre case et cultiver l’amour de soi
Peut-être que c’est notre plus petit dominateur commun, à nous, êtres humains, ce besoin d’appartenir à un clan, à une tribu, à des personnes qui nous reconnaissent et en qui on se reconnait.
Peut-être…
Mais aujourd’hui, j’évolue et je peux dire simplement que je n’ai plus envie ni besoin d’une case.
Je suis ma propre case et ça me va bien.
C’est même sacrément pratique pour développer une activité à plusieurs facettes 😉
Et puis, finalement, c’est peut-être ça qu’on appelle l’amour de soi, non ?! 😉
Illustration : carte postale « l’amour fleurit en toute saison » de la collection Adorables fêtes