En chaque être humain, il y a deux loups qui s’affrontent en permanence.
C’est ce que raconte la légende cherokee des deux loups.
« À son petit-fils, très en colère suite à une dispute, un vieux sachem dit en substance ceci :
En chaque Homme, il y a deux loups.
Le loup noir. Il est sombre, manipulateur, menaçant, hargneux, cupide et égoïste. Il a peur de donner parce qu’il est effrayé de tout.
Et,
Le loup blanc. Il est joyeux, généreux, solide, solidaire, tranquille, disponible et généreux car il est assez fort pour ne pas se sentir agressé.
Son petit-fils lui demande alors :
Mais lequel des deux loups gagne ?
– Celui que tu nourris. »
J’ai pris connaissance de ce conte dans l’excellentissime livre de Baptiste Morizot « Manières d’’être vivant » dont je n’arrête pas de parler 😉
Il décortique la façon dont nous avons eu l’habitude de traiter nos passions (contrôle et domination) alors qu’une autre voie est imaginable, à la lumière de la pensée de Spinoza.
Pour lui, il est possible (et même souhaitable !) de développer une relation de soi à soi plus apaisée.
Il parle alors de diplomatie avec nos êtres intérieurs, avec le vivant en soi.
Relation diplomatique à développer également avec le vivant hors de soi
Illustration :
Mes loups sont définitivement des louves 🐺.
Quand je les regarde comme ça, j’ai bien sûr, très envie de nourrir la louve blanche mais je n’ai pas envie de maltraiter la louve noire.
J’ai aussi envie de l’accueillir, d’écouter ce qu’elle a à me dire, de la tranquilliser et de l’amadouer.
Inspirons-nous de la légende des deux loups pour s’ensauvager et développer un autre rapport aux êtres qui nous entourent !