Elle est toute riquiqui celle-ci. Pas plus de 9g. On ne dirait pas comme ça mais, petit à petit, comme une bonne partie de la population d’oiseaux qui a décliné de 25% en 40 ans selon une étude du CNRS de 2023, elle disparait. Les oiseaux disparaissent et rien ne change.
Cette petite mésange riquiquite fait partie des espèces protégées, inscrite sur la liste rouge mondiale des espèces menacées.
Le chant des oiseaux est super important
Pourtant on la connait peu, on la croise, souvent en bandes, dans les buissons, les arbres ou les arbustes, sans vraiment y prêter attention. Je la trouve absolument adorable avec son petit chant aigu et harmonieux 🎶.
Quand on sait que le chant des oiseaux nous rend plus heureux et qu’il aide à la croissance des végétaux, on se dit qu’on a un peu de souci à se faire quand même.
J’imagine que très peu de personnes sont capables de l’identifier. Je me rappelle avoir vu passer cette information selon laquelle un enfant américain savait reconnaître à peu près 1000 logos mais qu’il n’était pas en mesure de faire la différence entre deux feuilles d’arbres.
De la nécessité de mieux connaître les non humains
Nous sommes certainement nombreux à passer des heures à nous former pour mieux maîtriser les réseaux sociaux, le marketing digital… et à méconnaître totalement notre milieu de vie, nos compagnons non humains co-habitants de la terre.
Du coup, je me suis dit que j’allais tenter un truc.
Je vais essayer de publier régulièrement des posts permettant de faire davantage connaissance avec les différentes espèces que nous côtoyons sans vraiment les connaître.
Voilà, elle, c’est la mésange à lonque-queue.
En réalité, elle n’appartient pas à la famille des « vraies » mésanges mais à celle des Aegithalidés, son autre nom étant Orite à longue queue.
Je profite de ce post pour vous inciter à aller lire l’article du CNRS sur le projet Sonosylva.
Depuis mars, des micros ont été fixés aux arbres pour enregistrer les sons de 101 forêts protégées en France, afin d’établir un inventaire sonore des espèces animales présentes en forêt et en suivre l’évolution sur le temps long.
Ces enregistrement permettront aussi d’évaluer le niveau de pollution sonore d’origine humaine et son impact sur ces écosystèmes.
C’est passionnant !
Et sinon, vous l’avez déjà vue, vous, la mésange à lonque queue ?
Vous la connaissiez ?