Panne de créativité. Pas d’idée. Pas de mot. Pas de dessin. Le vide inter-sidéral.
Grosse fatigue ? Ou alors, c’est pour toujours ? Tu ne sauras plus jamais écrire ? Tu ne seras plus jamais créative ?
Mais. Mais. Mais…
Panique.
Stop.
Ouais, ça arrive.
De ne rien avoir à sortir du soi.
Ou que du moche, du nul, du pas beau, du brouillon.
OK.
Comment je fais dans ces cas-là ?
J’ai tenté plusieurs méthodes :
👉le générateur de mots aléatoires : créer un texte à partir du mot généré… pour moi, le mot c’était : « Objectif ».
Sérieux ? Vous imaginez bien que ça n’a pas marché 😉
Mais je pense que cette méthode est intéressante toutefois, dans d’autres cas…
👉 L’écriture intuitive : j’écris ce qui me passe par la tête.
Boh, y’a rien dans ma tête.
Sauf du nul, du moche, des mots bidons, arrggghhh, je suis vraiment trop nulle !
👉Inktober : ce challenge d’un mois avec un mot par jour à dessiner.
Rien non plus.
Ou alors je manque de discipline.
Et de talent.
Chou blanc.
👉 La balade en forêt, en vélo, la pharmacie, le bistrot
—- > rien (ou alors je n’ai pas assez picolé 😊)
Bon alors, toutes ces petites astuces et exercices sont intéressants.
Et parfois, ça marche, même pour moi.
Mais là, ce qui a marché, cette fois c’est :
Se foutre la paix
👉 De ne rien m’imposer et de tenter de dessiner sans penser à ce que ça allait donner. Pas de sujet, pas de cadre, pas de limite de temps, pas d’exigence de réalisme ou de je-ne-sais-quoi-d’autre qui tue la créativité.
👉 Essayer de dessiner comme un enfant, en s’émerveillant, en laissant aller le crayon, en ressentant plus qu’en pensant ce qui est en train d’émerger.
👉 En étant sur la dimension imaginative plus que réaliste. Je me fous de savoir si cet arbre est réaliste. Il est comme mon cerveau l’imagine et comme les cellules de mon corps le ressentent.
Bon alors, en somme, pour nourrir sa créativité, il faut se foutre la paix 😉
Non ?! 😊