Parlons peu, parlons bien.
Ou ne parlons pas du tout, c’est encore mieux !
Dans cet espace de brouhaha permanent, aujourd’hui, je partage juste une illustration et un extrait du livre -inspirant et inspiré – « Peindre c’est aimer à nouveau » d’Henry Miller.
Dans ce livre, l’auteur de Tropique du Capricorne (entre autres…) parle de sa relation à l’art et de sa pratique de l’aquarelle notamment. Il fait part très simplement de ce qu’il trouve dans cette pratique artistique, de ses propres limites et questionnements et du pouvoir libérateur de la peinture. Il raconte comment peindre permet de renouer avec la créativité et de poser un regard différent sur le monde.
« L’honnêteté m’oblige à dire que je n’ai jamais appris à dessiner. Le peu de talent que j’ai, un talent presque inexistant, me tient lieu de science. Quand j’aurai besoin de dessiner mieux, j’apprendrai à dessiner, sans aucun doute. Ce qui compte, dans le dessin, c’est le dessin, c’est-à-dire de le faire bien ou mal, bon ou mauvais, de le finir ou de le laisser inachevé. Autrement dit, c’est l’effort. »
Bonne fin d’année 2023 😉