« Ce qui tient la page, c’est la marge. »
C’est une phrase de Godart. Magnifique.
Une phrase que j’ai entendue dans une conférence intitulée « La robustesse du vivant comme antidote au culte de la performance » d’Olivier Hamant.
Je vous la conseille vivement.
Dans cette conférence, Olivier Hamant, biologiste et chercheur à l’INRAE nous invite à réfléchir sur la notion de performance et sur les façons dont nous pourrions en sortir.
Pour lui, il est nécessaire de sortir du culte de la performance (on imagine bien pourquoi hein 😉 ). Et pour cela, nous pourrions nous inspirer de la robustesse du vivant.
Je vous laisse aller en prendre connaissance.
Pour différentes raisons, ça fait longtemps que je n’ai rien publié ici mais aujourd’hui, je voulais juste partager une belle image qu’il prend.
Il rappelle en effet que les changements se font par les marges, comme dans les nuées d’étourneaux ou les bancs de poissons.
Ce sont toujours les individus en périphérie qui font bouger le système.
Inspirant.
Il invite aussi à passer des indicateurs de performance (les fameux KPI) aux tests de robustesse…
Incontournable.
Enfin voilà. Envoyer des cartes postales par la poste, je crois que c’est plus robuste que performant 😉
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Illustration : corbeau ou étourneau ou un peu les deux. A chacun de faire marcher son imaginaire.