Qu’est ce qui est important pour vous ?
Si notre rapport au travail est si douloureux (en 2021, 44% des salariés étaient en détresse psychologique et il parait qu’en 2022 c’est pire…), c’est peut-être parce que nous sentons que le monde est sur le fil.
La recherche de la « vie bonne »
Personnellement, il me semble tout prêt de basculer vers une autre chose dont personne ne sait du tout ce qu’elle sera.
Peut-être meilleure, peut-être moins bonne… ce qui semble sûr c’est que nos vies vont changer.
Et que ça bouscule le sens des priorités.
Peut-être que ça bouscule également le regard qu’on porte sur nous-mêmes et que nous prenons enfin conscience que nous avons quelque chose à apporter au monde.
Mais que, pour ça, il faut reprendre la main sur son existence, ne plus subir sa vie mais la modeler et tendre vers cette fameuse « vie bonne ».
Et, bien que cela semble excessivement simple, au premier abord, de répondre à la question « qu’est ce qui est important pour moi ? », au final, c’est bien plus compliqué que ça.
La première liste…
Et, ça se fait sûrement par paliers. Au départ, on liste. Et on prend des décisions plus ou moins difficiles en fonction de ce qui arrive en premier sur la liste.
Quitter son job en fait partie, c’est cette fameuse « Grande démission » mais ça peut être aussi déménager, quitter son conjoint, changer de mode de vie… ou tout ça à la fois 😉
Et, d’ailleurs, il est bien possible que toutes ces décisions, soient prises par instinct (de survie).
Je trouve ça d’ailleurs assez réjouissant pour ma part, parce que ça voudrait dire que nous renouons avec quelque chose dont nous nous étions coupés depuis des décennies.
Oui, OK, le côté moins réjouissant c’est que si on parle d’instinct de survie, ça signifie que nous sommes face à un danger… (potentiel ?!).
L’étape de la liste est la première mais elle est insuffisante. J’ai réalisé qu’il y avait quelque chose de plus global derrière.
Qu’est ce qui est important pour moi ?
La deuxième liste… un niveau supérieur
La deuxième étape, la deuxième liste est beaucoup plus impalpable. C’est un peu l’étape du « qu’est-ce-que j’amènerais avec moi sur une île déserte ? ».
Une musique, un livre, des poèmes de Baudelaire…
En y réfléchissant, j’ai réalisé que c’était des choses qui me reliait à l’autre par une dimension artistique et donc plus spirituelle.
Mais c’est encore plus que ça, c’est tout ça et plus que ça.
La sympatheia… c’est ça !
Au final, j’ai mis le doigt dessus aujourd’hui.
Ce qui est important pour moi c’est ce que les stoïciens appelaient sympatheia, le sentiment que l’univers est un ensemble vivant, indivisible et unifié en mouvement perpétuel, dont je fais partie.
C’est ce sentiment qui est important pour moi aujourd’hui et qui se révèle à moi, dans mon lien à la nature, à la musique, à la poésie, à l’art… et qui est à l’origine de la création de mes cartes postales…
et peut-être bien que c’est ce que nous essayons d’intégrer dans nos vies personnelles et professionnelles actuellement ?