J’imagine que c’est une tendance naturelle.
De se comparer aux autres.
Non.
Pardon.
C’est une tendance culturelle.
Faire mieux que les autres, c’est ce qu’on nous a largement transmis à l’école, non ?!
D’ailleurs c’est même la condition de la réussite.
Passée par le laminoir des classes prépa et confrontée à l’élitisme des concours d’accès aux grandes écoles j’en sais quelque chose.
OK c’était il y a 25 ans mais est-ce que les choses ont vraiment changé ?
Je ne crois pas.
Alors on se traine cette vieille tendance délétère pour l’estime de soi et la créativité.
On essaie de rentrer dans les cases, de faire comme son voisin, son collègue, ses amis, les influenceurs….
Pour ça, on adopte les mêmes postures, les mêmes façons de penser, les mêmes modèles de réussite. On parle des mêmes sujets. Nous achetons des méthodes toutes faites, miraculeuses évidemment, pour faire grossir notre chiffre d’affaires en deux semaines.
On se lève à 5h du matin parce que c’est comme ça que le succès arrive. Adopter le miracle morning mais enfin pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? 😊
On lit la biographie de Steve Jobs. Et de tous les autres…
Et si, au lieu de se concentrer sur ce qu’il y a à l’extérieur de soi on se confrontait un peu à la richesse de notre intériorité ?
Et là me vient en tête cette magnifique citation d’Henry Miller « Car il n’est au monde qu’une seule aventure : la marche vers soi-même, en direction du dedans où l’espace et le temps et les actes perdent toute importance . «
Pourquoi ne pas choisir, chacun à notre niveau, dans tous les domaines de notre vie, d’inventer notre propre modèle ?
Le monde s’en porterait beaucoup mieux, non ?! 😊
