« Quid de leur impact écologique ? » Oups !
Ce commentaire sur le post Linkedin dans lequel j’expliquais pourquoi je pensais que la carte postale était tendance est venu en écho à une de mes préoccupations.
Comment savoir si l’activité que j’essaie de développer n’est pas trop mauvaise pour la planète ? Comment calculer l’empreinte écologique d’une carte postale ?
Dois-je comparer l’envoi d’une carte postale à celui d’un mail ? Comment prendre en compte toutes les dimensions du projet ???
Numérique vs papier : le calcul de l’empreinte écologique de l’impossible
Bref, beaucoup de questions qui tournaient donc autour du calcul, de la mesure, du chiffrage et de la comparaison papier vs numérique.
L’empreinte carbone d’un mail a été estimée à de nombreuses reprises (un e-mail standard génèrerait environ 4g de CO2 ). Je m’apprêtais donc à entamer un calcul savant pour essayer de chiffrer cette fameuse empreinte carbone…
Alors j’ai commencé à lister en vrac : le fonctionnement de la boutique en ligne, l’impression des cartes postales, le transport, les réseaux sociaux, les emballages, les crayons qui me servent à dessiner…
Cette liste s’allongeait à chaque fois que j’y pensais me faisant aboutir à cette implacable conclusion. Il est complétement vain pour moi d’essayer de mesurer cette fameuse empreinte carbone.
Je veux dire une empreinte carbone qui prendrait en compte toutes les composantes de mon activité. Et je suis assez curieuse de connaitre les données prises en compte dans le calcul de l’empreinte carbone de l’envoi d’un mail. Parce que, si on y réfléchit, c’est la même chose. Du coût écologique de fabrication/utilisation/destruction/recyclage des ordinateurs en passant par les coûts de fonctionnement des serveurs, de la prise en compte du nombre de mails stockés inutilement… Bref c’est sans fin.
Des outils de calcul de son empreinte écologique à utiliser
Néanmoins, ces questionnements m’ont amenés à la découverte de plusieurs lectures intéressantes dont la synthèse de l’étude du cabinet Quantis pour La Poste qui a analysé cinq situations de communication en comparant l’impact papier /numérique en fonction de 16 indicateurs.
Et a priori, au final, le papier s’en sort plutôt bien.
Petite anecdote sympa, il est même possible de calculer le score écologique de ses envois avec un outil en ligne proposé par La Poste.
Tout ça pour dire qu’au final, je ne connais pas l’empreinte carbone de mon activité. Ce que je sais c’est que j’essaie de la limiter à différents niveaux et que j’ai identifié des points à améliorer.
Quantifier n’est pas solutionner
Pour moi, la problématique écologique est bien plus large qu’une empreinte carbone, aussi précise soit-elle. Les écosystèmes sont bien plus complexes qu’une somme arithmétique (le tout est plus que la somme des parties toussa toussa…).
Ce que j’ai compris également en réfléchissant à tout ça c’est que quantifier n’est pas solutionner.
Pour moi, la problématique écologique est bien plus liée à une façon d’être au monde et de voir le monde (coucou la sobriété 😉) que d’afficher un green chiffre qui pète sur son activité.
Vous pouvez donc sans complexe faire plaisir à vos proches et leur envoyer une jolie carte papier. Mais rendez vous de préférence à la Poste à pieds ou en vélo 😉
Bisous bisous